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Un cours en ligne sur Fun-Mooc : les cellules souches

Le 11/10/2022

La plateforme de cours en ligne fun-mooc propose (setp/oct 2022) un cours très accessible sur les cellules souches et la culture de cellules eucaryotes en laboratoire de recherche.

Les vidéos sont assez courtes (4 à 9 min maxi), le contenu permet de réviser des notions de 1ère/Term STL et d'en apprendre de nouvelles, et le quiz proposé, très accessible aussi, permet avec un peu d'attention de décrocher un certificat de réussite qui pourra faire bonne impression sur un CV pour ses demandes d'études post-bac.

Ca se passe ici : https://www.fun-mooc.fr/fr/cours/ouvrez-les-portes-du-laboratoire-cellules-et-cellules-souches/

 

Les kits de diagnostic sérologique

Le 12/10/2018

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La "star des labos" de cette semaine : les kits de diagnostic sérologique.

La sérologie consiste en l'analyse des sérums, de manière à rechercher une infection (récente ou ancienne) d'un agent pathogène, soit en recherchant directement celui-vi (à l'aide d'anticorps spécifiques) soit en recherchant la présence d'anticorps produits par l'organisme en réaction à sa présence.

La mise en évidence du complexe antigène-anticorps ainsi formé peut être révélée de différentes manières, de manière visuelle, plus ou moins facile à lire ou interpréter.

L'analyse peut être uniquement qualitative, c'est à dire qu'on va se contenter de rechercher l'antigène (ou les anticorps correspondants) mais également quantitative ; des dilutions du sérum à tester permettent de définir une dilution limite (ou une concentration limite) au delà de laquelle le phénomène traduisant la formation du comlexe Ag-Ac n'est plus visible. La comparaison de cette dilution limite (ou concentration limite) avec des normes permet de définir le statut sérologique voire de dater l'infection.

L'avantage de ces kits prêts à l'emploi (hormis les consommables) est de fournir tous les réactifs nécessaires à la validation de la procédure (témoin positif, témoin négatif, de spécificité, d'efficacité).

Ici, le kit de diagnostic de la syphilis, provoquée par la bactérie Treponema pallidum (ou tréponème pâle).

Il contient un diluant qui n'interfère pas avec la recherche, un "contrôle" positif (antisérum humain contenant des anticorps spécifiquement dirigés contre T. pallidum), un "contrôle" négatif (sérum de lapin), des globules rouges test (hématies sensibilisées par des antigènes de T. pallidum) et des hématies "contrôle" (non sensibilisés)

Les microtubes

Le 12/10/2018

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La "star du labo" de la semaine, c'est.... le microtube ;)

On qualifie de microtube un tube en polypropylène (une matière plastique) à usage unique dont la contenance est inférieure à 2 mL. Les plus petits d’entre eux, utilisés pour mener les réactions de PCR (Polymerase Chain Reaction ou, en français, Amplification en Chaine par Polymérisation, soit ACP), ont un volume nominal de 200 µL. Autant dire qu’il ne faut pas des pattes d’ours pour les manipuler ! Les modèles avec capuchon à clipser sont particulièrement pratiques puisqu’il est possible de les ouvrir d’une seule main, avec le pouce, tout en veillant à ne pas le faire trop brutalement sous peine de créer des aérosols. Les modèles à capuchon à visser offrent une fermeture plus étanche.

Autoclavables, supportant les très basses températures, incassables (sauf à marcher dessus !), résistants à de nombreux solvants organiques, ils sont réellement multifonction : biochimie, biologie moléculaire, microbiologie…

Anecdote : la marque la plus connue étant « Eppendorf », un glissement sémantique fait que l’on appelle communément « Eppendorf » un microtube quelle que soit la marque, tout comme « Frigo » (abréviation de Frigidaire, une marque disparue de réfrigérateur, ou encore Sopalin, célèbre marque d’essuies-tout). Ils sont également très prisés des tireurs utilisant de la poudre noire, chaque dose de poudre, pesée et préparée à l’avance, permettant un énorme gain de temps (et de sécurité) lors du remplissage des chambres des barillets de revolvers des années 1850-1860 –ou plus anciens !-

En savoir plus : http://coulissesdelaboratoire.djehouti.com/Histoire-TUBES.html

La dispensette

Le 29/09/2018

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La "star des labos" de cette semaine est ... le distributeur sur flacon ou "dispensette" ;)

Si certains y voient une amélioration de la doseuse à Pastis, la dispensette est bien plus que cela ! 
Doté d'un mécanisme complexe (piston, cylindre, affichage digital ou analogique quand il n'est pas fixe), adapté aux différents types de solutions à verser (acides, bases, solvants organiques...), parfois autoclavables, pouvant être dotées de filtres évitant la contamination du liquide contenu dans le flacon, la dispensette assure une bonne répétabilité des volumes distribués (si correctement utilisée) et une augmentation considérable de la productivité dès lors que la distribution d'un volume devient un geste répétitif, ce qui justifie son prix d'achat, élevé !
L'essayer c'est l'adopter, et quand on y a "goûté".... difficile de s'en passer ^^

Crystal, bac STL obtenu en 2016

Le 21/09/2018

Dans un premier temps j'ai fais une première année en D.U.T chimie en Seine Maritime, je me suis ensuite réorientée en D.U.T génie chimique génie des procédés pour être dans le domaine de l'industrie pharmaceutique. Je suis actuellement en deuxième année sur Saint-Quentin en génie chimique génie des procédés.

La pipette à piston

Le 21/09/2018

02 pipette a piston

Cette semaine, la "star" des labos est.... la pipette à piston ;)

-Ni micropipette (car 1) c’est le nom anglais et 2) il ne faut pas un microscope pour la voir !)

-Ni pipette automatique (il ne suffit pas d’un regard pour qu’elle prélève un liquide !),

son nom d’usage réglementaire, le seul et l’unique est « pipette à piston » ;)

Jusqu’en 1957, le pipetage de petits volumes liquides se faisait à la bouche. Technique lente, voire dangereuse, matériel fragile (fins capillaires de verre)… autant de raisons qui ont poussé Heinrich Schnitger, en 1957, à concevoir une pipette contenant un ressort assurant le retour d’un piston pour prélever des petits volumes de façon plus exacte qu’avec les pipettes habituelles.

Si les premiers modèles étaient à volume constant (non réglables), des modèles à volume variable puis multicanaux (voir photos) sont apparus, permettant un pipetage bien plus rapide et répétable. Toutefois, Heinrich Schnitger ne profita pas du succès de son invention, puisqu’il mourut par noyade en 1964, avant la diffusion mondiale de sa pipette.

Du haut vers le bas : des exemples de pipettes dans notre labo : pipette à piston à volume variable, pipette à piston à volume fixe, pipette à piston multicanal à volume variable.

Pour en savoir plus :
https://www.chemistryworld.com/opinion/schnitgers-pipette/7789.article

https://www.iso.org/obp/ui/#iso:std:iso:8655:-2:ed-1:v1:fr

http://enewsbv.gilson.com/france/enews/Guide_du_Pipetage-FRweb.pdf

Serratia marcescens

Le 15/09/2018

Serratia 1

En 322 avant Jésus Christ, un récit mentionne que l'armée d'Alexandre le Grand aurait été témoin de la présence de gouttes du sang sur du pain. Mais c'est en 1263, lors de la célébration d'une messe dans la ville de Bolsena qu'un fait similaire sera à l'origine de l’authentification du miracle suivant pa rle pape Urbain IV : un "liquide" rouge se serait écoulé d'une hostie au moment de l'eucharistie !
Il est couramment admis (enfin, par les scientifiques) que ces phénomènes (et d'autres, voir plus bas) furent dus à la croissance de cette bactérie se développent facilement sur le pain ou la polenta, et produisant un pigment rouge nommé prodigiosine (on se demande pourquoi :D !)

Pour en savoir plus : 
https://scalenis.wordpress.com/…/comment-une-bacterie-sinv…/

http://www.linternaute.com/…/magaz…/dossier/miracles/4.shtml

Quentin, bac STL obtenu en 2015

Le 04/02/2018

Je suis un ancien élève de STL du Lycée Louis Bertrand et j’ai eu mon bac en 2015.

Déjà mon arrivée en STL : j’étais plutôt dans l’optique d’un bac S (voir ES) mais j’ai été un peu « forcé » par l’administration du lycée qui m’ont dit « c’est soit la STL ou soit tu redoubles ta seconde », malgré une moyenne générale qui me semblait satisfaisante (NDLR : comme quoi…) ; j’ai pris l’option du bac STL plutôt que refaire une année de seconde. Je ne connaissais rien de la STL lorsque j’ai accepté d’y aller, j’ai donc dû faire mes propres recherches car c’était la première promo du lycée et il n’y avait aucune réelle information dessus dans mon lycée. Mes premières impressions ont été plutôt bonnes, je me suis dit que le coté pratique de la filière semblait sympathique et m’intéressait grandement. Au final, j’ai passé 2 années géniales qui m’ont fait aimer les biotechnologies, jusqu’à me donner l’envie de travailler dans ce domaine plus tard.

A l’heure de l’orientation, c’était le flou total. Dans un premier temps, j’avais mis le BTS BIOAC en premier vœu et, sur les conseils de mon enseignant, j’ai mis la CPGE TB en deuxième vœu. À ma grande surprise, j’ai été refusé au BTS et accepté en CPGE TB à Strasbourg.

Du coup, je m’informe de nouveau sur cette formation que je connaissais peu, mais où j’avais accepté de m’engager après l’obtention de mon bac. Mes premières impressions étaient plutôt mitigées : peu de pratique et beaucoup de cours (42 h par semaine). J’allais intégrer une nouvelle classe, arriver dans une nouvelle ville (où je n’avais aucune connaissances) et avec l’idée en tête que j’allais intégrer une classe avec une ambiance « esprit concours », que toutes les personnes présentes allaient être des têtes de classe qui ne penseraient qu’au travail et sans vie sociale (soit tous les clichés qu’on peut lire sur internet !).

Après avoir obtenu mon bac avec mention (mention Bien)n j’ai donc intégré la prépa TB de Strasbourg, avec mes camarades de classes qui, comme moi, se retrouvent dans la même barque.

Les études sont compliquées et intenses mais cela reste faisable ; par exemple sur les 3 premiers mois, j’avais réussi à avoir un bon rythme de travail et j’étais en tête de classe. Mais, un grand coup d’arrêt lorsque j’ai eu une dépression, sûrement du à ce changement brutal de rythme. A partir de là,  ça a été la dégringolade au niveau des notes (12 de moyennes en novembre, 7.5 de moyenne en Juillet) car l’envie de travailler avait totalement disparu. Au final, je suis passé en deuxième année malgré ma baisse de motivation et mes résultats plus que médiocres, grâce à mon bon début d’année qui a joué en ma faveur).

En deuxième année, j’ai commencé avec un bon rythme de travail mais j’ai vite lâché car la motivation n’était pas du tout présente. Du coup, une année moyenne, tendant vers le médiocre, ce qui ne m’a pas aidé au moment des concours qui m’ont malheureusement échappé de 9 places. Malgré cet échec, ma « position » a convaincu mes professeurs sur la possibilité d’accéder à une école en retentant ma chance.

Actuellement, je suis donc en « 5/2 » (deuxième deuxième année de CPGE) avec une motivation qui qui était peu présente sur le début d’année, mais des résultats en hausse car lorsqu’on recommence, c’est plus simple.

Maintenant (NDLR : en janvier), j’ai un objectif et cela m’a permis de retrouver ma motivation et je suis en sprint final avec un bon rythme de travail que je dois tenir jusqu’en mai pour être prêt pour les concours écrits.

L’objectif qui m’a remotivé est mon envie d’accéder à l’une des plus grandes écoles de France qui est l’ENS (l’Ecole Normale Supérieure, qui me permettra de préparer le concours d’agrégation), mon objectif principal étant toutefois de devenir chercheur en virologie ou neurologie.

Avec cet objectif, l’ENS est la meilleure option au niveau du « prestige » mais l’intégration de cette école reste très compliquée et, pour cela, j’ai prévu des portes de secours avec des écoles d’ingénieur de biotechnologie ou même des écoles d’ingénieur agronome.

Je pense qu’il est aussi important de parler de l’aventure CPGE à travers les rencontres que l’on fait durant ces années. Le fait que les étudiants traversent la même épreuve va permettre de réaliser les plus belles rencontres de vos vies d’étudiant. Ils seront là dans les bons et mauvais moments, ils seront toujours là pour remotiver et l’entraide est plus que présente. L’esprit concours n’existe pas dans la classe en CPGE TB car tout le monde est là pour s’aider et réussir ; finalement si esprit concours il y a, ça serait plutôt présent avec les autres prépas TB de France et c’est d’ailleurs ce que nos professeurs nous inculquent dès le début ; ils vont nous pousser à notre maximum (peut-être un peu trop !). De plus, les professeurs sont exigeants mais sont très présents pour les élèves, ils seront toujours là pour optimiser notre travail et ils vont nous accompagner parfaitement sur notre orientation.

Donc, l’aventure « prépa » est difficile et intense, mais l’aventure humaine est formidable et c’est ce qui me fait n’avoir aucun remord sur mon parcours scolaire et m’a fait tenir 3 ans de prépa.

Après avoir présenté mon ressenti de l’expérience en CPGE, voici comment se déroule la prépa :

1ère année :

Semaine type : du Lundi 8 h au Samedi 11 h 

- 8 h de mathématiques (+ 2 h d’informatique) : ça sera une année pour mettre en place toutes les bases d’analyse mathématiques, une phrase que le prof vous dira au premier cours : « toutes vos connaissances en mathématiques, ce n’est pas compliqué vous oubliez tous et on reprend à zéro »

Pour l’informatique, c’est l’apprentissage d’utilisation du programme informatique python.

- 6 h de physique-chimie : assez général (ex : chimie organique, thermochimie, mécanique, mécanique des fluides, …)

- 8 h de SVT : étude de la cellule eucaryote, approfondissement du rôle et du fonctionnement de la membrane, la biosynthèse au sein des cellules, la reproduction animale et végétale, la reproduction cellulaire, …

- 6 h de biotechnologies : 2 matières distinctes : microbiologie et biochimie

- 2 h de français-philosophie : étude philosophique sur 3 œuvres générales à la filière.

- 2 h de TIPE : équivalent du PTA

- 3 h de DS (devoir surveillé)

- 3 h de kholle : interrogation orale sur un thème précis du cours où vous devrez exposer ce thème à l’oral.

- 2 h d’anglais

- 2 h d’EPS

à Soit 42h par semaine. Il y a des TP mais pas tant que ça.

En 1ère année, la décision du passage en 2ème année est faite par les professeurs durant le conseil de classe en fin d’année.

2ème année :

Semaine type : du Lundi 7 h 45 à Samedi 11 h ou vendredi 18 h (ça dépend s’il y a 6 h ou 3 h de DS)

- 8 h de mathématiques : probabilités et algèbre linéaire.

- 6 h de SVT

- 6 h de biotechnologies

- 6 h de physique-chimie

- 2 h de français-philosophie

- 2 h de géographie : étude géographique de la carte de France (urbanisme, présentation des agricultures présentes en France, etc…)

- 2 h d’anglais

- 2 h d’EPS

- 3 à 6 h de DS

- 3 h de kholle

àSoit 40 à 43h par semaine.

En 2ème année, votre intégration dans une école dépend du classement lors des épreuves du concours. Donc, vous pouvez avoir 14 mais s’il y a 100 élèves meilleurs que vous dans la France, vous ne serez pas pris.

Donc, l’année de prépa reste assez générale pour avoir la possibilité d’intégrer une plus large gamme d’école d’ingénieur et lorsque que vous aurez intégré une école, ça sera à ce moment que vous commencerez à vous spécialiser dans votre domaine d’étude.

Si jamais vous voulez en savoir plus, les portes ouvertes, du Lycée Jean Rostand à Strasbourg, sont prévues pour le Samedi 10 Février. Même si vous n’êtes pas intéressés par une prépa, notre lycée est réputé pour ces BTS car ils sont d’un très bon niveau qui possède des laboratoires modernes et très bien équipé.

De plus, la vie étudiante à Strasbourg se trouve être très agréable !